Au printemps, tout renaît, une nouvelle vie commence, mais elle n’arrive pas au monde facilement et en toute sécurité. À Montréal, au Canada, la fin de l’étape la plus difficile du sauvetage de la jeune chatte Giselle a été célébrée avec succès. Pour elle, les premières mises bas ont été si dramatiques qu’aucune écrivaine de romans féminins n’aurait pu les imaginer. Et la faute en revient, comme d’habitude, aux humains.
La chatte enceinte Giselle s’est retrouvée dans la rue à la fin de l’hiver parce qu’elle a été… jetée
Giselle a passé sa première année de vie paisiblement, mais ses propriétaires négligents ne se sont souciés ni de la stériliser, ni de la surveiller. En conséquence, elle est tombée enceinte, et lorsqu’on s’en est rendu compte, Giselle a été littéralement jetée dans la neige, par un froid de -10 degrés. Personne ne la voulait, et on voulait que tout soit fini le plus vite possible. La chatte a eu incroyablement de la chance qu’une petite fille du quartier la voie et la ramène chez elle. Elle a ensuite été confiée à une connaissance de la petite fille qui travaille dans un refuge. C’est ainsi que Giselle a été placée entre de bonnes mains, mais de nouveaux problèmes se sont accumulés comme une boule de neige.
C’est Pruno, le chaton nouveau-né de Giselle
Pruno était le premier, et il est devenu le seul chaton de Giselle. Alors que les vétérinaires étaient attendris par le petit garçon vif, le deuxième est né mort. Et le troisième aussi. L’accouchement a cessé, Giselle est tombée dans l’apathie, elle a cessé de manger et, plus effrayant encore, elle a complètement ignoré Pruno, qui avait besoin de soins maternels.
Alors que certains bénévoles nourrissaient et réchauffaient le chaton à tour de rôle, d’autres se demandaient ce qui n’allait pas avec Giselle. Une radiographie a révélé que deux chatons non nés étaient restés dans l’utérus de la chatte, ce qui a provoqué une infection et une intoxication chez elle. Opération d’urgence ! Il a fallu 24 heures à Giselle pour reprendre des forces et manger un peu. Le petit Pruno est séparé de sa mère depuis trois jours.
Le gilet rouge est une mesure forcée. Giselle ne peut pas nourrir Pruno avec son lait, il est devenu toxique.
L’homme, malgré toute sa volonté, ne pourra pas remplacer la mère du chaton, mais pour supprimer l’infection, Giselle reçoit des médicaments puissants, ce qui rend son lait mortel pour le chaton. Une décision salomonique a été prise : Pruno sera nourri par des humains, mais Giselle pourra le réchauffer et s’occuper de lui.
La chatte était incroyablement heureuse de retrouver son chaton !